Le sens étymologique du mot «diable» ?

Le mot diable, vient du grec diabolos, DIA : qui sépare et BOLOS : jeter. Le diable est celui qui jette la séparation, celui désunit.

Séparation et enfer

L’enfer, c’est la désunion, la séparation de toute chose, c’est la séparation du monde entre ce qui est BIEN et ce qui est MAL. Pourtant, le monde n’est ni bien, ni mal : le monde EST tout simplement. L’enfer, c’est lorsque nous n’acceptons pas les choses comme elles sont ou comme elles viennent, lorsque nous voulons les changer, c’est lorsque nous jugeons. Le jugement est une attitude typiquement humaine. Nous jugeons sans arrêt et la plupart du temps sans même en être conscient. Quelque chose nous arrive ? Instantanément nous jugeons cet événement: « C’est bien » ou alors « C’est mal. » Qu’est-ce qui vous permet de dire qu’une chose est bien ou mal ? Qu’une personne est gentille ou méchante ? La nature, elle, ne juge pas.

« En l’absence de jugements, il n’y a pas de place pour l’imperfection. »

Nassrine Reza

Accepter ce qui est

Ce qui est, est. Ce qui arrive, arrive… Inutile de s’énerver, ça n’y changera rien. En n’acceptant pas ce qui est maintenant, nous créons des conflits qui nous coûtent beaucoup d’énergie et qui bloquent notre intelligence. Notre pensée dualiste entraîne de la lutte, de la résistance. Et lorsque nous luttons, nous ne pouvons pas nous sentir bien. Plus vous luttez contre quelque chose, plus vous souffrirez.

Lorsque vous essayez de changer ou de contrôler quelque chose, que ce soit une situation, une personne,… lorsque vous voulez comprendre, lorsque vous comparez ou critiquez quelque chose ou quelqu’un, lorsque vous résistez ou rejetez les événements, les gens ou vos émotions, lorsque vous culpabilisez ou ruminez, vous vous trouvez dans une situation de jugement. Et vous vivez l’enfer ! Vous bloquez ou perdez beaucoup d’énergie et vous vous épuisez dans une lutte perdue d’avance.

N’oubliez pas que même avec toute votre bonne volonté, même en faisant d’innombrables efforts (d’où la perte d’énergie), vous ne pourrez jamais contrôler la vie, ni la gérer, JAMAIS !

Le paradis

Le paradis, c’est un état d’esprit où il n’y a pas de division entre le bien et le mal.

Je ne dis pas qu’il faut se réjouir d’un événement qui vous fait souffrir, ou qui vous cause de la colère, ni qu’il faut aimer ce qui ne vous plaît pas, … Je dis simplement que rien ne sert, en plus de votre souffrance, d’y coller une étiquette « bien » ou « mal » … Cela ne fait que de restreindre votre vision des choses et votre existence. Idem dans les situations heureuses… Comment pouvez-vous réellement savoir si c’est « bien » ou « mal » ?

Ne pas se fier aux apparences

Combien de fois un événement à l’apparence négative comme un licenciement ou un divorce s’est avéré être par la suite le début de conséquences positives dans le vie de celui ou celle qui l’a vécu ? Et combien de fois un événement à l’apparence positive a déboulé sur des conséquences catastrophiques ?

Garder une attitude d’ouverture

Malgré la joie ou la peine, le bonheur ou la souffrance du moment face à une chose, vous ne pouvez jamais être certain que c’est bien ou mal, ni les conséquences que cela apportera dans votre vie. Alors, gardez une attitude d’ouverture… qui sait ce que la vie vous réserve vraiment ! 😉